Tous les moyens de déplacements ont été utilisés pour visiter le Vietnam. Après l’avion, c’est le cyclo-pousse, puis la jonque pour une croisière en Baie d’Halong, des petits sapans traditionnels pour des promenades au cœur des rizières et des canaux, ensuite le train de nuit pour rejoindre Hué et à nouveau l’avion pour arriver à Saigon. Le car nous a véhiculés pour découvrir au plus près ce pays merveilleux. A cela il faut encore ajouter la balade en calèche et aussi la moto utilisée pour une livraison exceptionnelle !….
Ce qui nous a d’abord impressionnés c’est la circulation. Dans un pays de 92 millions d’habitants, qui de plus est pauvre, c’est évident tout le monde ne peut pas circuler en voiture. Alors le moyen de locomotion le plus approprié c’est le deux roues. C’est très impressionnant de les voir circuler sur des dizaines de files continues dans tous les sens et toujours avec le respect des autres.
Nous avons été dépaysés par ses étendues d’eau et de rizières. Le clou de ce voyage c’est bien sûr le delta du Mékong et surtout la Baie d’Halong que nous avons admirée sous le soleil (ce qui est rare nous dit-on).
Découverte aussi du quotidien des Vietnamiens qui vivent sous un régime que l’on dit « communiste/socialiste ». Ce n’est qu’une façade puisque par exemple : l’école est obligatoire mais payante Il n’y a pas de couverture sociale pour la famille ni pour la santé (sauf pour les fonctionnaires lesquels sont tous membres de l’unique parti politique). 70 % des gens vivent à la campagne. Tout le monde doit travailler et chercher par lui-même son travail, qui le plus souvent n’existe pas, et est simplement quotidien. Le contrat de travail est très compliqué. L’employé est payé à la tâche et souvent en avantage en nature ou prime. C’est la soumission. Les horaires de travail c’est 8 h. par jour et 5 jours par semaine. Quand le Vietnamien travaille 50 h.par semaine il n’est payé que 40 h.
Quand il y a un syndicat la direction en fait partie et c’est le PDG qui est à la tête.
Il n’y a pas de statistiques, on ne connait donc pas le taux de chômage. Les diplômés ne trouvent pas de travail dans leur formation, ils acceptent le travail qui se présente et pour lequel ils ne sont pas formés, mais le plus souvent ils partent à l’étranger, ce qui prive le pays de sa matière grise.
Est-ce que leur conviction spirituelle ou religieuse leur permet de faire face en attendant, espérons, des jours meilleurs ?
Nous avons visité beaucoup de pagodes. La culture bouddhiste est très présente et semble en bonne cohabitation avec le catholicisme, l’islam, etc.…
Découverte aussi de l’artisanat, tel que : fabrication de bâtonnets d’encens, taille de pierre, fabrique de bonbons de coco, fabrication de la laque, élevage de la perle de culture, du vers à soie, etc… Mais sortie systématique par les boutiques ? (pourrait-on faire autrement ?)
Nous avons aussi participé à la confection de quelques plats traditionnels comme la boulette de viande de chèvre grillée et bien sûr les fameuses « nems ».
Ce voyage au Vietnam s’est déroulé dans une ambiance bien sympathique et amicale et sous un soleil très chaud.
NB – Nous avons été très émus quand Truong (notre guide) au cours d’une soirée a demandé une minute de silence en mémoire des morts du 13 novembre en France.